Faire ses études avec de bonnes habitudes !

Faire ses études avec de bonnes habitudes !

 

Maxime, Chloé, Mathilde et Léandre sont étudiants en première année de BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux. Ces quatre jeunes se sont trouvé un intérêt commun : le développement durable !

« Nous sommes tous âgés de 19 ans et nous voulons agir pour le bien de notre planète. Nos amis, nos camarades ou d’autres personnes de notre entourage ne semblent pas toujours conscients que chaque geste compte. Pourtant, ce n’est pas parce qu’on ne pas tout changer qu’il ne faut rien faire ! », déclare Chloé.

 

De la Bolivie à la ruralité Vosgienne

 

Cette prise de conscience, c’est Léandre qui l’a eue le premier. En 2017, alors lycéen à Remiremont, il organise avec d’autres élèves un voyage humanitaire en Bolivie.

Basé dans un village près de Cochabamba (troisième plus grosse ville du pays), le jeune homme découvre un mode de vie totalement différent. « Je me suis rapidement rendu compte que la collecte des déchets n’est pas organisée comme en France. Par exemple, là où j’étais hébergé, il n’y a pas d’éboueurs qui passent dans les rues. Alors les gens jettent leurs déchets par terre… Les abords des routes sont jonchés de détritus, surtout des bouteilles en plastique. Régulièrement, nous ramassions tous les déchets que nous trouvions, avant d’aller jeter nos sacs poubelle dans l’unique conteneur du village. » raconte Léandre.

Hébergé dans un orphelinat, l’adolescent remarque du mobilier hors d’usage stocké dans un grenier, destiné à être jeté. « Je trouvais cela vraiment dommage de se débarrasser de vieux meubles alors qu’il suffisait de les réparer. Alors c’est ce que nous avons fait ! », précise Léandre avec le sourire. En quelques jours, chaises, tables, lits et table-de-nuit retrouvent une nouvelle vie dans le dortoir des enfants accueillis à l’orphelinat.

Ramassage des déchets, réparation, réemploi, prise de conscience de la pollution en tout genre… Léandre revient de son voyage convaincu que les choses doivent changer. C’est ainsi que quelques années plus tard, il embarque ses camarades de BTS dans une nouvelle aventure : créer un événement pour sensibiliser le grand public au développement durable, à Gugnécourt, petit village des Vosges.

 

Produits ménagers, cosmétiques ou ludiques : c’est facile de fabriquer soi-même !

 

Le choix des étudiants se porte sur la pollution invisible du quotidien, issue des produits ménagers et cosmétiques. « Non seulement ces substances sont nocives, comme l’eau de javel, mais en plus, fabriquer ses produits soi-même est à la mode ! Alors nous avons décidé de faire appel à Évodia, pour animer des ateliers. Grâce à Laurence, chargée d’animation, les participants ont appris comment faire un produit nettoyant (pierre blanche), un baume à lèvre, un déodorant et de la pâte à modeler. Le tout, uniquement avec des ingrédients naturels bien sûr ! », explique Mathilde. Les visiteurs sont repartis avec leurs productions, heureux d’avoir créé eux-mêmes un produit qu’ils auraient pu acheter dans le commerce. Et sans composants nocifs !

« Il faut que le développement durable repose sur des actions concrètes, ajoute Maxime. Par exemple, les personnes qui ont participé à cette journée savent désormais que ce n’est pas si difficile que ça de changer ses habitudes : faire ses produits soi-même, c’est simple, économique, écologique et à la portée de tous ! »

Diplômés en 2022, Léandre, Chloé, Maxime et Mathilde savent déjà qu’ils veulent donner du sens à leur futur métier. Animateur dans un centre social, éducateur sportif ou encore médiateur animal : toutes les portes sont ouvertes sur leur avenir !

Quant à Léandre, il a déjà trouvé un nouveau projet écocitoyen : mettre en place une régie de quartier pour de la location de vélos électriques à destination des personnes qui n’ont pas de moyens de mobilité, au Quartier du Rhumont à Remiremont.

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